De nouveaux résidents à 4 pattes à Goyrans

Les coteaux secs : un habitat favorable à plusieurs espèces

Les coteaux secs de la RNR Confluence Garonne-Ariège abritent des milieux naturels et des espèces présentant de forts enjeux de conservation. Il s’agit notamment d’espèces d’affinité méditerranéenne ou thermophile, comme la Trigonelle de Montpellier (Trigonella monspeliaca), le Gaillet glauque (Galium glaucum), la Fauvette mélanocéphale (Sylvia melanocephala) ou le Citron de Provence (Gonepteryx cleopatra), ainsi que l’Azuré du Serpolet (Maculinea arion).

Depuis les années 1970, l’élevage a disparu du territoire de la Confluence et les coteaux sont dans une dynamique naturelle générale d’enfrichement, avec une colonisation par les ligneux (arbustes et arbres) des pelouses et landes. Ce phénomène entraîne une modification des paysages, une banalisation des milieux naturels, une régression des milieux écotones, une perte de biodiversité (niches écologiques et espèces inféodées aux milieux ouverts), ainsi qu’une augmentation du risque incendie.

Au regard de ces enjeux, le plan de gestion 2017-2021 de la Réserve naturelle comprend un volet sur le maintien et l’amélioration de l’état de conservation des pelouses et landes sèches, ainsi que des espèces associées.

Redonner des fonctionnalités à ces milieux naturels

Depuis 2017, sur la Commune de Goyrans, plusieurs chantiers manuels ou mécaniques de débroussaillement ont été menés sur une parcelle de pelouse sèche colonisée par des arbres et arbustes, faute d’entretien pastoral. Certains de ces chantiers ont été organisés avec la participation de bénévoles d’associations partenaires (Caminarem, APEV, UNICITES, Nature En Occitanie).

Les brebis : un auxiliaire d’entretien de ces espaces naturels

En 2019, l’implantation de clôtures et d’un abri pastoral ont permis l’installation d’un éleveur de moutons d’une commune voisine ; 20 brebis ont ainsi pu pâturer de novembre 2019 à avril 2020 et reviendront dès novembre prochain pour passer la mauvaise saison dans la Réserve naturelle. En attendant, l’équipe gestionnaire de la Réserve naturelle a réitéré courant septembre les opérations de débroussaillage pour limiter la repousse des essences ligneuses.